Historique Public

Troisième fil de Robert de Grise, feu baron des fleurs, Richard grandit à Rivage en sachant très bien qu’il n’hériterait pas des terres familiales. Aussi, cette réalisation le poussa à prendre la route en bas âge afin d’aller démontrer ses prouesses à un endroit où son statut de troisième fils ne le limiterait pas. Son chemin le mena d’abord jusqu’à Felbourg, où il joint l’Académie Fulcieu. Convaincu que Felbourg se doit d’être un phare en matière d’innovation pour le royaume, il développe un intérêt particulier pour la physique, la chimie, et les arts de la guerre. C’est sa fascination pour les énergies nouvelles, de même que son intérêt marqué pour la stratégie et l’évolution de la guerre au fil des siècles, qui le convainquent de l’importance du développement de la poudre à explosive et des armes pouvant tirer profit de la puissance qu’elle déploie. Outre cela, Richard fait également ses preuves à l’escrime au sein du club aristocratique de l’académie. Il obtient finalement le titre de maître artilleur, un statut don peu de Felbourgeois peuvent se narguer.

Or, il considère encore son art comme étant incomplet, et décide donc éventuellement de quitter Felbourg pour aller perfectionner son art auprès d’autres maîtres artilleurs plus expérimentés. Ses pas le menèrent alors jusqu’à Salvamer, puis en Silude, où il côtoya de nombreux fabriquant de poudre à même les mines de souffre. Ce séjour fut riche en enseignement pour le jeune de Grise, et ce dernier repris la route de son palatinat d’origine après deux ans dans le but de faire part de ses découvertes aux membres de son académie.

Cependant, la route est riche en aventure et en opportunités. Au moment de son retour à Felbourg, le comte des Salimes était alors aux prises avec un baron rebelle. Le comte avait réussit à prendre au piège le vil aristocrate dans son château, mais il était embourbé dans un siège sans issue. Richard fut introduit au comte par son père, et eu la chance de faire la preuve de ses prouesses en révisant la stratégie d’attaque et en fabriquant des canons et de la poudre pour le siège. Par ces actions, il permit de mettre un terme décisif à cette rébellion sans qu’il n’y ait trop d’effusion de sang, Il faut dire que les ambitions du baron se sont vite vu refroidir lorsqu’il a vu les murs de sa demeure ancestrale être déchirés par une pluie de boulets incendiaires. Pour ses actions, Richard fut fait chevalier des Salimes à même le champ de bataille. Son père en profitât également pour lui donner le nom de la « rose blanche », disant que le rouge de la double rose de Grise serait ajouté à son étendard par le sang des ennemis de la famille.

Sir Richard revint par la suite à Felbourg, où il s’installa dans le manoir urbain de la famille de Grise, à même le quartier marchand. C’est là qu’il installa son atelier de fabrication d'armes à feu, à même le quartier académique, non loin de la porte des Salimes. Il est réputé pour y tenir des soirées mondaines où les académiciens de Fulcieu peuvent rencontrer des aristocrates ayant le potentiel de devenir leur mécène.

Commandant des armées de Grise, il est fait Baron des Vignes au lendemain de la Guerre civile de Felbourg. Pour avoir défendu et nourrit le peuple de la métropole lors du conflit, il se voit confier le fief de l'ancien comte des Salimes, son oncle, Basile D'Ambroise, comprenant le château d'Hautvignoble et le Vignoble des Salimes. Il y passe désormais le plus clair de son temps, continuant de vaquer à ses occupations de mécène du savoir. La paix étant rétablie en son palatinat, il consacre également davantage de temps à sa fonction de représentant felbourgeois sur la Douane de Corail. Ses actions ont pour but d'améliorer la bonne entente entre le royaume d'Ébène et la Ligue d'Ardaros.